Mon Histoire

Je suis christophe Magnaudeix, né le 22 novembre 1975, marié, 2 enfants, habitant 20 rue de la Ganette 19170 Bugeat. Je vous raconte mon histoire pour expliquer ma démarche de citoyen responsable et engagé dans le but de donner ma version des faits. À savoir que chaque année des milliers de personnes vivent des expériences similaires voir plus éprouvantes encore (prison, internement…) dans une totale indifférence générale. 

Avec ma femme nous avons créé une petite entreprise de cadeaux-souvenirs en porcelaine en 2007 à Sornac. Notre objectif étant de vivre de notre métier et d’élever nos enfants dans le bien être avec les valeurs du respect, d’équité, de responsabilité, de justice et de tolérance.

Avoir une entreprise en France, ce n’est pas de tout repos comme chacun le sait. Nous étions tranquilles et vivions modestement, mais comme nous l’avions décidé. En janvier 2013 nous avons déménagé pour nous permettre de nous installer définitivement. Notre dévolu fut à Bugeat.

Dès notre arrivée nous avons rencontré des difficultés avec le téléphone, EDF puis l’assurance, les banques et l’administration. Rien ne fonctionnait correctement, un classique bien connu des chefs d’entreprise en France.

Les communications sont contrôlées par des grandes entreprises qui promettent monts et merveilles avant et puis deviennent de mauvaise foi en sachant que nous avons très peu de moyens pour nous faire entendre. Nous sommes obligés de nous armer de patience pour obtenir gain de cause.

Le plus simple fut le téléphone où il nous a fallu changer d’opérateur après avoir attendu plusieurs semaines tout de même.

EDF, étant le seul fournisseur possible pour la puissance requise par notre entreprise sur le secteur géographique, nous a proposé un contrat très alléchant avec un tableau où l’abonnement et le coût du kWh était moins cher en raison du contrat possible sur ce nouveau site avec la possession d’un transformateur. En dessous du tableau des lignes de chiffres et de lettres mises bout à bout sur la longueur de la page informait d’une tarification en fonction de ces lignes. Lors de notre première facture, la surprise fut de taille. Nous passions de 800€/mois à plus1500€/mois sans production en raison du déménagement. Nous avons demandé des explications. Pour cela des techniciens sont venus voir les installations et nous ont expliqué la problématique. La raison est un contrat inadapté pour notre consommation et la présence d’un transformateur consommant plus que nous en raison de sa surpuissance. Et donc le contrat proposé ne correspondait pas à nos besoins. Ils nous ont confirmé l’incompréhension de la tarification notée sur le contrat.

Pour l’assurance, notre courtier nous annonce un tarif oral et tarde à nous donner le contrat et pour cause. Celui-ci ne savait pas comment nous annoncer qu’il ne pouvait pas nous assurer correctement à cause de la surface et de la vétusté du bâtiment. Évidement ceci était écrit en tout petit sur le contrat que nous avons pris le temps de bien lire afin d’éviter l’entourloupe.

Le 17 mai 2013, notre banque la BNP nous rejette un chèque pour un dépassement d’autorisation de découvert de 123,97€ durant 3heures. Nous avons été interdit bancaire durant 21 jours et fichés à la Banque de France pour l’erreur du banquier. Nous avons réussie à démontrer grâce à notre vigilance et à nos copies d’écran prouvant nos dires. La banque s’est excusée mais comme beaucoup de chefs d’entreprise nous avons continué sans penser aux conséquences à long terme. En effet, l’année suivante, toutes nos banques décident de nous demander de rembourser du jour au lendemain les lignes de découverts autorisés. Nous étions juste en début de saison économique, donc notre besoin en fond de roulement était à son maximum sans oublier les surcoûts dus au déménagement. Nous avons été obligés de trouver des parades pour compenser se besoin en fond de roulement.

Pour finir l’administration des impôts et des URSSAF. Le Trésor Public nous facture une CFE de 1 540 € la première année puis 5201€ l’année suivante alors que nous étions autour de 488€ € avant le déménagement. Certes nous avions agrandi notre surface mais dans un bâtiment plus vétuste. De plus nous avions moins de salariés dans l’entreprise. Nous avons demandé des comptes et par magie notre CFE fut supprimée. Nous avons demandé pourquoi ? Il n’y avait pas moyen d’avoir une réponse. Cet élément fut déterminent dans notre volonté de mettre en place une enquête sur les dysfonctionnements de notre État. Quand aux URSSAF nous avons aussi demandé des comptes pour comprendre les méthodes de calcul. Là encore nous n’avons eu aucune réponse sérieuse démontrant autant leur légitimité que leur méthode de calcul assassinant des milliers d’entreprises chaque année.

La détermination de cette action fut actée par une journée auprès de ma clientèle où plusieurs de nos clients nous raconte leurs difficultés avec les banques, l’administration, et plus ils travaillent moins ils s’en sortent financièrement. La moindre petite embûche se transforme en catastrophe familiale et sociale. Nous sommes en juin 2013.

L’accumulation d’entraves personnelles, les différent faits divers de triches de la part de nos élites, le sentiment d’injustice, la dégradation des services publics, j’ai décidé de dénoncer ces faits et d’apporter des solutions pour la collectivité. J’ai étudié le droit, la composition des administrations et trouver la solution en créant la désobéissance civile de droit qui a pour but de demander l’application des droits suprêmes de notre France. (Voir désobéissance civique de droit)

Nous avons informé le président de la république, les administrations, le préfet, les sénateurs, les députés…de cette action. J’ai toujours expliqué ma démarche de lanceur d’alerte et demandé de répondre aux questions suivantes : Pourquoi tant de lois contradictoires et non appliquées ? Pourquoi des administrations ou entreprises d’état mentent sur leurs statuts? Pourquoi personne ne répond aux questions simples ? Pourquoi toujours plus de taxes et de moins en moins de service public ? Pourquoi une volonté de privatisation de ce services en le rendant malade par des aberrations logistiques ?

A partir de là, toutes nos actions avec notre entreprise furent écrite afin de garder preuve de ces triches. Nous avons reçu des réponses contradictoires prouvant que nous étions dans le vrai et que nous devions continuer notre démarche considérée comme suicidaire par beaucoup.

En menant l’action collective des URSSAF nous avons pu constater l’échec des manifestations encadrées et contrôlées. De même, nous avons interpelé de façon officielle au travers de manifestations nos politiques et l’administration URSSAF pour demander une reforme sérieuse et profonde. Malheureusement, le constat est sans appel, tout est verrouillé sur ce plan. Pour faire illusion, nous avons obtenu quelques petites avancées mais rien de bien significatif. Même pire nous avons obtenu la suppression du régime RSI. Comme nous avions lancé déjà la désobéissance civique en parallèle pour nous permettre de voir un autre aspect de défense des citoyens. De plus avec l’URSSAF nous ne souhaitions pas mettre en difficulté des salariés donc nous avons supprimé les emplois afin de n’impliquer personne d’autre que nous dans un souci responsable.

Les impôts vont par tous les moyens nous mettre la pression. Actions sur nos comptes bancaires par des ATD. Je rappelle que cette action est purement et simplement illégale surtout en situation de conflit.. Ils abusent de leur pouvoir en essayant de nous humilier en écrivant en très gros sur les lettres « SERVICE DE RECOUVREMENT », choisissent des dates anniversaire ou période spécifique comme les fêtes de fin d’année pour harceler sans jamais répondre à la question de la légitimité de leurs actions. Ils vont même chercher complicité auprès d’une de nos banque comme le Crédit Mutuel qui leur fournira la liste de clients et de fournisseur avec des remises de chèques afin qu’ils écrivent à ces derniers en leur imposant de payer directement les sommes dues au service du trésor public.

En novembre 2018 le tribunal de commerce de Brive est saisi. Surprenante attente en sachant que l’action existe depuis 2013. Nous expliquons notre démarche et la contestation des pseudo dettes du trésor public. Évidement nous avons une santé financière fragile car nous avons perdu des clients et fournisseurs qui ont pris peur. Nous ne pouvons pas leur en vouloir, sans compter le temps passé à nous défendre  mais nous arrivions à financer nos dépenses. Et nous savons que nous sommes en mesure de payer si on nous démontre l’existence du code des Impôts en raison de notre savoir faire et de notre outil de travail. Il y avait une QPC (Question prioritaire de constitutionnalité), volontairement nous ne l’avions pas formuler directement mais elle est parfaitement énoncée dès notre première plaidoirie. La raison de ce camouflé est stratégique car nous pensons que notre pays la France va mal à cause de l’autorité judiciaire qui n’est pas un pouvoir et donc n’a aucune légitimité. Nous laissons le doute pour apporter la preuve que ce monde est mal sain et hypocrite.

Nous sommes placés en redressement judiciaire sans respecter la règle de base du code du commerce de l’article L. 631-1. Je rappelle notre volonté de suspendre tout règlement afin de nous faire entendre sans être obligés d’user de la violence physique. De même nous avons toujours dit que « nous suspendions en attente de réponse » donc rien à voir avec des créances certaines et liquides.

Nous n’avons jamais vraiment remis de document au tribunal en raison de son illégalité. Le mandataire quand à lui s’est empressé de nous faire la morale et l’hypocrite de vouloir nous aider en nous interdisant de régler toutes les dettes antérieures. La Mairie de Bugeat nous a vendu le bâtiment pour 50.000€ avec une mensualité de 500€/mois. Nous avions juste un petit montant dû à la mairie de Bugeat du fait que les banques nous avaient supprimé toutes nos liquidités. Nous avions vu avec les protagonistes et remboursions le retard. Notre maire a été prévenu dès le début de la procédure et nous leur avons conseillé de faire les papiers pour ne pas de se faire voler sur la partie prêt qu’ils nous avaient accordé. La perceptrice n’a pas trouvé judicieux de prendre au sérieux nos dires et à manqué à ses devoirs. Voyant son erreur, elle a formulé une procédure en forclusion (action judiciaire lorsque le délai légal est dépassé). Nous avons voulu leur donner raison mais le mandataire nous a vivement conseillé de ne rien faire et d’accepter le jugement. Sur le moment nous n’avons pas compris pourquoi. Maintenant nous savons que, grâce à cela, ce dernier peut envisager de se payer sur la vente du bâtiment. Cet élément nous a permis de confirmer ce que nous supposions sur le métier de mandataire qui est une  profession libérale qui doit donc gagner de l’argent. Durant tout ce temps, nous avons toujours démontré au tribunal, au mandataire, leur illégalité sans jamais réussir à nous faire entendre et faire respecter la loi.

Voyant que nous ne céderons pas, ils ont acté une procédure de liquidation judiciaire. Premièrement nous n’avons pas pu nous rendre à l’audience qui précède et leur avons signalé que nous étions malades le matin et avons demandé un renvoi qui nous a été refusé sans nous prévenir. (Fax pour preuve). Trois jours plus tard ils décident de la liquidation sans que nous en soyons informés. Ils prétendent que c’est légal sauf quand nous sommes dans une procédure de contestation et absence de dette certaine (encore l’article 631-1 du code du commerce). Nos droits sont bafoués pour la énième fois. Nous devons être informés de cette décision et à l’heure où j’écris soit près de 3 ans plus tard nous n’avons jamais reçu ce document malgré nos démarches pour l’obtenir. Vous vous doutez bien qu’ils nous assurent avoir respecté la loi et remis le document. Le souci, nous gardons tous nos agendas et notons tous les éléments importants. Nous attendons de savoir le jour où ce document nous a été remis pour le démontrer. Le fait de ne pas avoir reçu ce document nous rend impossible de nous défendre en appel ou autres juridictions.

La cerise sur le gâteau nous est venue du maire de notre village. Il a lancé une vendetta à notre encontre car j’ai osé me présenter contre lui aux élections municipales dans le but de montrer la pertinence de l’opposition dans un village s’appauvrissant par l’absence de projet socio-économique. Malgré nos échanges oraux et écrits, il n’a jamais pris en compte notre démarche et a supprimé tous les panneaux indiquant notre entreprise. Il a prétendu que nous n’avions pas payé nos dettes, il a refusé de nous fournir des documents, à porté plainte pour menace suite à un écrit sur internet, a attaqué notre association la Bugeatienne qui aide et donne à manger aux gens avec une création monétaire, a diffamé à tout va sur des soit-disant escroqueries de notre part sans jamais pouvoir le prouver, s’est plaint au ministre de la justice et a fait pression sur le mandataire pour nous obliger à quitter le village. Le plus surprenant : ils se sont mis d’accord avec le mandataire pour racheter le bâtiment sans en informer qui que ce soit et sans projet. Surprenant non !! Je rappelle que je rends tout public et explique mes démarches depuis le début de mes actions en 2013. Je suis un piètre escroc car nous parlons d’une valeur de 50 000€ (je suis encore large) pour un combat de 10 ans et m’oblige à beaucoup de sacrifices. J’aide de nombreuses personnes au travers de mes actions de représentant de parents d’élèves, de défenseur des droits, travail pour la résilience alimentaires, donne de mon temps aux autres pour montrer que nous pouvons vivre en harmonie les uns avec les autres. Pour information, le bâtiment de Bugeat abrite des entreprises comme le Comptoir Citoyen Coopérative Bancaire, une entreprise d’informatique, la Bugeatienne ou la coordination citoyenne, des biens comme des voitures pour des personnes qui ont besoin….

Ceci est un résumé de l’histoire de ma famille et de moi-même, de ma volonté de laisser un monde meilleur pour nos enfants à tous. C’est parfaitement critiquable mais au vu de l’amollissement de la volonté par le divertissement, des triches de nos dirigeants, des mensonges sur notre démocratie, il me semble urgent de se prendre en main et de faire cesser cette mascarade née il y a plus de 200 ans. La modernité matérielle est une illusion d’un monde meilleur au vu de la consommation de médicaments psychotropes, des addictions, des suicides … qui font que beaucoup d’entre nous souffrent de mal être et d’injustice. Je vous invite à lire mes écrits sur la désobéissance civique, la séparation des pouvoirs afin de vous faire votre propre idée. De même à lire les documents que je rends publics sur les échanges que j’ai eu durant tout le long de mon enquête. Je vous passe sous silence toutes les menaces que nous avons subi et humiliations de la part autant de fonctionnaires que de politiques.

Nous avons fait un choix de combat sans violence pour une justice vraie où les valeurs respect et morale ont un sens, où la loi protège les plus faibles, où l’argent n’est plus source de pouvoir et de privilège. Oui je suis utopiste, mais le monde change grâce à ces derniers. Je continuerai à me battre pour défendre nos libertés et construire un monde équitable pour demain même si je dois y laisser le reste de mon existence.

Je conclue en vous laissant réfléchir sur cette citation du philosophe Allemand Günther Anders en 1956 dans l’obsolescence de l’homme :

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif en réduisant de manière drastique le niveau & la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.

« Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste… que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif. »

« On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s’interroger, penser, réfléchir. »

« On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté »

Merci de m’avoir lu.

NB: Les affiches d’illustrations sont faites pour être distribuées auprès de tous, affichés dans les zones prévues à cet effet, mis dans les boites mails, affichés sur les véhicules… Action simple que tous pouvons réaliser.
L’information est le début de l’éveil.

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